Aidons nos apprentis boulangers ! La Coupe, pleine ou vide ? Par Jean-François Astier

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Après la Coupe du Monde, l’équipe de France de football prépare celle de l’Europe. Un événement fédérateur pour les aficionados occasionnels ou ultra de ce jeu de balle avec les pieds. Mais pas seulement, les sponsors s’affrontent pour que leur image soit associée à l’événement ou celle des potentiels vainqueurs. Ils deviennent « Partenaire officiel de… » Leur manne financière est importante. En effet, les organisateurs, au-delà des subventions des Fédérations qu’elles soient internationale ou nationale, sont à la recherche permanente de financements afin d’équilibrer leur budget.

Pour les métiers de bouche, nous préparons notre Euro, notre Europain ! Ce salon international accueillera, peut-être, du 11 au 14 janvier 2020 la 7ème édition de la Coupe de France des écoles. Peut-être ? Oui, peut-être…

La Coupe de France des Ecoles, une Coupe, pleine ou vide ?

Pleine d’espoir, assurément pour ces jeunes, homme ou femme, qui composent les équipes des meilleures écoles de Boulangerie-Pâtisserie. Pour les compétiteurs ou compétitrices, ce seront peut-être, le premier challenge, le premier concours, les premiers regards de fierté des parents, l’envie d’aller au bout d’un rêve, d’une volonté d’être « Les meilleurs ». Ils pourront démontrer et prouver que la confiance mise en eux était justifiée !, que l’investissement des formateurs était utile à leur épanouissement ! Pour nous professionnels, c’est un moment privilégié pour encourager ceux qui, demain, feront vivre nos métiers, nos filières, nos savoir-faire…

La Coupe de France des écoles, est une Coupe pleine d’espoirs et de sens pour notre profession ! Seulement, aujourd’hui, ce bel évènement est vide !

La Coupe de France des écoles est vide de sens pour certains acteurs directs ou indirects de nos filières. Ah bien sûr, l’émotion et le rayonnement de cette Coupe de France sont sans commune mesure avec ceux de Notre Dame de Paris… Il s’agit juste d’hommes et de femmes qui ont la foi dans nos métiers, dans l’avenir d’une relève qui depuis des mois s’entraîne pour, peut-être, s’entendre dire au prochain solstice d’été, c’est terminé… ! Devront-ils mettre dans les prochains feux de la Saint-Jean leurs espoirs ? Et ce, faute d’avoir suscité l’intérêt d’un ou plusieurs partenaires, voire de nos organisations professionnelles…

Faut-il ouvrir une cagnotte en ligne ou espérer que des acteurs de nos filières peuvent encore croire en nos écoles ? C’est promis, ils ne seront pas plus de 24 par classe… !

Mais où est donc passé la 7ème édition ?