Edito #43 : Jusqu’ici, ça ne va pas si mal !

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Tous unis pour une vie meilleure… Vêtus de jaune, de rouge, et quelques fois de noir avec une volonté d’en découdre, un pavé dans la main droite, un masque sur le nez, notre 1er mai est vraiment une page multicolore pour les hommes politiques. C’est aussi ce qui caractérise la France aux yeux de nombreux pays. Sans oublier ce qui s’est passé hier, demain sera le second test, celui des Européennes. Jusqu’ici, ça ne va pas si mal… Mais construire l’avenir, c’est souvent défaire et refaire en prenant en compte l’expérience du temps. Soyons nombreux à nous exprimer. Après les élections européennes, le véritable visage de l’Europe sera à dessiner, il conviendra ensuite de l’orchestrer. Soit il sera uni et solidaire avec les petites différences que l’on retrouve dans toutes les familles, soit il sera un joli puzzle multicolore,  proie rêvée des supers puissances extérieures à l’Europe. Dans tous les pays, la confiance du peuple envers ses élites est tombée au plus bas. Quand une foule, parfois violente, se prend pour le peuple tout entier, il faut faire de grands efforts pour ne pas tomber dans l’anarchie mais tout n’est pas perdu. L’horizon européen est un acquis pour les nouvelles générations qui aspirent à moins de différences entre les classes sociales, à une société plus équilibrée. Ils ont bien compris les erreurs d’une Europe essentiellement économique, mal ficelée, mais désirent une Europe ouverte sur le monde, une Europe qu’il faut reconstruire afin de relever les défis de la mondialisation. Les générations qui arrivent souhaite plus d’égalité ; elles sont plus informées, plus lucides sur l’avenir de la planète !  Elles veulent sauver l’Europe de ses menaces de l’extérieur, et du flou de l’intérieur. Elles ne veulent pas enfiler le « gilet » de sauvetage…

Notre magazine

C’est la fête du pain du 13 au 19 mai. Bien entendu, difficile de la réaliser sur le parvis de Notre Dame de Paris mais c’est à tous les artisans boulangers de France de s’investir dans ce mouvement. La raison en est simple. Ce métier est un beau et bon métier, mais il souffre encore d’une image insuffisamment comprise auprès des jeunes générations malgré toutes ces émissions de télévisions. La population des jeunes qui abandonnent le métier au bout de quelques années est trop importante. Des reconversions s’opèrent, c’est sans doute là que la profession maintiendra son maillage sur le plan national. Avec la fête du pain, il est recommandé d’ouvrir les portes du fournil et du laboratoire, d’inviter les enfants des écoles, d’organiser des jeux, d’apporter les informations sur le côté nutritionnel du pain. La valorisation du travail manuel aura toujours du sens. Ces deux mois de mai et juin sont aussi les mois des fêtes dîtes « blanches », mariages, baptême, communions ; Que diriez-vous d’une création « factice » en magasin, ou de nombreuses photos de vos réalisations pour attiser la curiosité de vos clients !

Belle lecture de LA TRIBUNE DES METIERS,

A bientôt

Gérard SABY